Presentation des septs branches d'activité artisanale étudiées

Publié le par SAMRACH

Délégation de l'artisanat taza
            1)   LA MAROQUINERIE  

 

                           Le Maroc a été depuis très longtemps un exportateur de cuir notamment vers l’Europe  ce qui transforma & LE CORDOUAN & ( cuir de CORDOUE) , en &MAROQUIN DU LEVANT & , appellation qu’il garde encore aujourd’hui, d’où le terme & MAROQUINERIE & .

             L’origine de la maroquinerie exige  que toute la production soit réalisée par l’utilisation de la peau , mais par extension , elle utilise d’autres matières premières telles que simili-cuir , plastique , toile , tissu fantaisie ( surtout à CASABLANCA ).

           Deux grandes catégories de maroquinerie :

           ** la petite maroquinerie englobe tous les articles en cuir , de petite dimension , qui peuvent facilement étre mis dans un sac ou dans une poche .

           ** la grande maroquinerie concerne les produits généralement de grande dimension , tels que les produits d’ameublement .

           *   Matières premières utilisées 

- Peaux de caprin, d’ovin, de bovins et

de chameaux  Le simili-cuir, le skay

 

                *   Matériels et outillages utilisés 

           - tables de coupes en bois ou en marbre

           - Couteaux, ciseaux, marteaux

           - outils de traçage.

                 - pinces, poinçons, presses.

                 - machines à coudre.

                 - machines à parer

     

              *Principaux produits fabriqués :

           -        Petite maroquinerie

           -        Portefeuilles et porte-monnaie

           -        Etuis

           -        Ceintures                                                                           

-        Articles chaussants.

-        Coffrets.

-        Chapeaux.

 

             ** grande maroquinerie

-        Poufs

-        Sacs et choukaras.

-        Sellerie.

-        Articles de bureaux

 

     

    Processus de fabrications – principales opérations :

-        découpage des peaux , selon les modèles d’articles  à fabriquer

-        polissage du coté chair du cuir.

-        Dessin et gravure à la main ou avec la presse ( selon plusieurs modèles de dessins ou sur plaques métalliques en relief).

-        Collage , contre collage.

-        Piqure à la main ou à la machine.

-        Conture .

-        Montage des fournitures.

-        Reliure et dorure ( s’il y a lieu).

-        Finition.

      

2)   LE TAPIS ET TISSAGE

 

        A)              LE TAPIS

 

  Le tissage des tapis est répandu aussi bien en ville qu’à la compagne.

-        Le tapis citadin est représenté essentiellement par le tapis de RABAT , introduit au MAROC vers le XVIII éme siècle . Sa fabrication a tellement pris de l’importance que d’une part des villes comme FES ,CASABLANCA, TANGER ont commencé à concurrencer RABAT et SALE  et d’autre part il a inspiré les fabricants de tapis dans la conception de nouveaux types tels que :

-        le tapis Médiouna

-        le tapis Chaouen.

-        Le tapis de conception moderne etc…

 

-        le tapis berbère est fabriqué depuis des temps immémoriaux et presque chaque région et tribu a ses tapis bien individualisés quant aux motifs , couleurs , modèles…

        

Cependant, le tapis Moyen Atlas est parmi les tapis berbères qui se commercialisent le plus , et surtout à l’exportation.

  Les tapis fabriqués au MAROC sont pratiquement tous à points noués. Ils sont définis par le nombre de rangées de nœuds qu’il comportent par mètre carré de tapis

    

  La valeur artistique du tapis est généralement fonction de l’harmonie des couleurs et de la richesse des motifs .

 Dans le but de préserver la renommée et le prestige du tapis marocain et afin de donner aux acheteurs une garantie de qualité , l’Administration de l’Artisanat a institué un contrôle appelé estampillege.

 

L’exportation des tapis  non estampillés est interdite. Par contre l’estampillage n’est pas nécessaire pour la commercialisation interne . Il peut étre effectué à toute époque par  les services de l’Artisanat et aussi bien pour les tapis neufs qu’usagés .

 

  

           B)              LE TISSAGE 

Le tissage que nous visions ici est exclusivement traditionnel, c’est-à-dire qui revét un caractère purement artisanal… Ainsi on s’intéresse tout particulièrement au tissage de laine , du coton et de la fibranne qui permet outre la fabrication des tapis , la production d’un nombre considérable d’articles qui varient d’une région à une autre .

 

·       Matières premières utilisées :

-        la laine filée , la lane cardée , le coton , fibranne.

 

·       Matériels et outillages utilisés :

  -Couteaux , ciseaux , peines , métiers à tisser métalliques ou en bois .

·       Principaux produits fabriqués :

TAPIS CITADIN

                                      RABAT                      MEDIOUNA-CHAOUEN                   T/ MODERNE

     

Qualité courante       50.000noeuds/m2                            40.000 nœuds/m2                   20.000 nœuds/m2

 

Qualité moyenne      70.000 nœuds /m2                          60.000 nœuds /m2                 35.000 nœuds/m2

Qualiré suoéreure     90.000 nœuds /m2                          80.000 nœuds /m2                 40.000 nœuds /m2

Qualité extra-           160.000 nœuds /m2                           ---          --                                           ---            ----

Supérieure                       et plus

 

 

 

TAPIS BERBERE      * Moyen atlas * Marmoucha * Zaian *Zemmour *Haouz ( chichaoua) *Haut atlas

                                     * Mogador

 

 

TISSAGE DE LAINE  * Couverture * Djellaba *Tissu *Hanbels *Handiras  et Hyeks .

 

 

       *Processus de fabrication – principales opérations :

          TAPIS

 -OURDISSAGE *SDA*

- installation de la chaine sur le métier à tisser ou *MRAMA*.

- disposition des guides points *EL KILOU*.

- serrage de la chaine *ZTAM*

- faire la première frange *HDOUB* .

- operations de nouage , passage, de la trame et tassage .

- faire la deuxième frange *HDOUB*.

- couper le tapis aux deux extrémités*TAGRIJA*.

- ciselage*TAKSASSE*.

- nettoyage et brossage*TACHTABE* et *MCHITE* .

- tondage et ajustage.

- estampillage auprès des services de l’Artisanat .

 

    

TISSAGE

-        comptage du métrage sur *NAOURA*.

-        Installation de la chaine sur métier.

-        Travail avec navette pour  passer le fil et fonctionnement  simultané des pédales pour que le fil passe à travers des lames et exécute les dessins .

-        Couper l’article tissé

-        nettoyage.
         

                    3) LA  VANNERIE

 

 

           La vannerie est une activité très ancienne. Depuis fort longtemps , les artisans vanniers ont utilisé des matières  végétales  de tout genres, pour la confection de produits utilitaires . Ce n’est qu’avec l’essor du mouvement touristique et le changement du gout des consommateurs que l’esprit d’invention et de  créativité des vanniers ne connut plus de bornes.

             La vannerie concerne aussi bien les artisans qui fabriquent des objets ou meubles en roseau , rotin ou osier, que ceux qui produisent divers articles à partir  du doum, du jonc , du raphia , de l’alpha , etc…

          Ces produits artisanaux confectionnés  avec des matières modestes n’en sont pas moins appréciés . Ils sont très nombreux et diversifiés d’une région à l’autre , aussi bien par leurs modèles que par leurs dimensions.

 

 

                    *   Matières premières utiliées ;

   -Le doum , le jonc , le roseau ,l’alpha.

  

 

·       Matériels et outillages utilisés :

-        Ciseaux , sécateurs , scies, limes , pinces , poinçons , métiers en bois

 

 

 

            *Principaux produits fabriqués :

-   Paniers et couffins

-   Couffins jumelés ( chouaris).

-  nattes et paillassons

-  Crbeilles et nasses

-  meubles

-  rideaux

 

Processus de fabrication – principales opérations :

- la vannerie consiste en la fabrication de divers objets à partir de matières végétales tressés ou entrelacées, le maalem se  servant de temps en temps d’un outil pour couper , limer etc…

- c’est surtout la dextérité et le travail manuel qui priment dans la profession de vannier .

 

-        le travail des nattes se fait en bois en faisant fonctionner deux barres en bois ayant des lames par ou passent les fils de doum tréssés , en se servant de la navette .

 

               4) LA DINANDERIE

 

 

         Le mot *DINANDERIE* désigne la vaisselle de cuivre jaune et par extension les travaux  d’art en cuivre , en laiton , en maillechort, voire en argent .

         Presque tous les articles de la  dinanderie classique sont actuellement fabriqués à partir de l’acier et quelques métaux non ferreux ‘ nickel , étain , zinc …) et souvent de manière plus ou moins industrielle.

         Il existe d’innombrables produits de la dinanderie que nous pouvons classer en deux catégories selon l’usage qui en est fait ; la dinanderie utilitaire et la dinanderie d’ornement et de luxe .

       A FES  on produit essentiellement des articles utilitaires à partir du laiton , maillechort et autres métaux non ferreux .

       A MARRAKECH , c’est la dinanderie d’ornement et de luxe qui prévaut , la matière de utilisée s’avère essentiellement être le cuivre .

       A CASABLANCA  enfin, certaines entreprises de dinanderie , s’étant équipés de moyens de production modernes ont connu un grand essor . Devant cette mutation , un bon nombre d’artisans ont abondonné leur activité de production pour se consacrer à des fonctions de sous-traitance pour ces grandes unités ou tout simplement à des tâches de réparation des objets anciens .

 

   Matières premières utilisées :

 - Cuivre , argent , maillechort , laiton , plomb.

  

·       Matériels et outillages utilisés :

-        cisailles.                                         -  laminoirs

                                                                  - polisseuses

-        Marteaux .                                      – tours à repousser

-        Presses .                                          - perceuses

-        Fraiseuses.                                       - fours

-        Meules.

-        chalumeaux 

·       Principaux produits fabriqués :

-        plateaux et sous-plat.

-        Théières .

-        Boites à sucre et à thé .

-        Bouilloires d’eau , samovars , aiguières.

-        Seaux , vases , berma , kem-koum.

-        Lance-parfum , gobelets brule-parfum.

-        Lave –main .

-        Pilons d’épices , marteaux .

-        Anneaux , heurtoirs des portes , boucles et ceintures.

-        Lanternes , abats-jour , chandeliers , appliques.

-        Cadres , miroirs , cendriers .

-        Braseros .

-        Tbak en cuivre .

 

·       Processus de fabrication- principales opération :

-Pour les articles en fer blanc et maillechort.

 . découpage de disques sur feuilles métalliques.

 . passage de disques sur tour à repousser puis dans un four , pour leur donner la forme voulue.

.  première opération de polissage.

. gravure* ZWAK*.

 . soudure d’éléments complémentaires à l’article s’il y a lieu ( obtenus essentiellement par coulée).

. deuxième opération de polissage .

. bain d’argent.

 

Pour les articles en cuivre , laiton et métaux non ferreux ( plomb …), sont obtenus par coulée .

            5) LA BIJOUTERIE

 

     LA BIJOUTERIE est un art de fabriquer des objets de parure en métaux précieux , essentiellement en or ou en argent , c’est la

*bijouterie en fin *.

      On assiste depuis une dizaine d’années à l’industrialisation de la fabrication de bijoux .

      Plusieurs entreprises et même certains petits exploitants tendent à s’équiper d’un matériel moderne . Le cachet traditionnel du bijou marocain tend de plus en plus à se modernises suivant le goût de la clientèle sans toutefois perdre ce cachet . Nous pouvons classer les bijoux fabriqués en deux grandes catégories :

n   Les bijoux citadins : généralement en or , rarement en argent, sont fabriqués par des artisans groupés dans le quartier des bijoutiers de la ville ( ou kissariat ). 

n   Les bijoux ruraux :  toujours en argent , exceptionnellement en or sont de poids généralement lourds, ornés de gemmes vertes , de coraux et d’émaux.Bien qu’ayant subi quelques altérations au niveau de la décoration , ils restent néanmoins fidèles aux structures traditionnelles .

  Il existe également deux autres formes de bijouterie qui ne sont pas concernées par notre étude 

 

n   La* bijouterie en faux* qui consiste à fabriquer des bijoux en matière imitant l’or ou l’argent .

n   La*bijouterie de fantaisie* qui utilise toute sorte de métaux et de pierres en dehors des métaux précieux et de germes.

 

              Est exclue également de l’étude , la joaillerie qui est l’art de travailler les pierres précieuses .

 

 

       Matières premières utilisées :   

·       or , argent , cuivre .

·       Matériels et outillages utilisés :

-        Meules              - fours            - laminoirs         

-        ciseaux              - burins          - marteaux         -  chalumeaux

-        filières               - perceuses    - polisseuses

Principaux produits fabriqués :

-        anneaux                             - boucles d’attache

-        chaînes                              - broches

-        colliers                              - agrafes

-        bracelets                            - rosaces

-        bagues                               - pendentifs

-        boucles d’oreilles              - didème

-        ceintures                              - ornements de tête

-        anneaux de cheville          -  fibules

-        éléments à décor rehaussés d’ émaux

-        parures frontale et pendentifs frontaux

-        poignards.

 

·       Processus de fabrication – principales opérations :

1)   TRAVAIL DE L’ARGENT

1er Procédé :

-fondre l’argent dans un moule * boute*

- remplir deux appareils* kaleb*de sable fin et les tasser .

-verser l’argent fondu dans les * kaleb*.

- dégager les articles ayant pris les formes et dessins des kaleb.

- finition et travail de l’article .

 

 2ème Procédé :

-        fondre l’argent dans un * boute*

-        verser l’argent fondu dans un moule.

-        Le lingot d’argent obtenu est soit aplatis au marteau , soit passé au laminoir .

-        Découpage de la plaque d’argent aux ciseaux suivant la forme et la grandeur de l’article .

-        Passage à nouveau de la plaquette ciselée au feu doux pour lui donner la forme voulue .

 

-        Le bijou est enfin miellé , émaillé , filigrané , cloisonné ou serti .

     2)   TRAVAIL DE L’OR

fondre l’or avec du cuivre pour obtenir un alliage résistant0 
  

-        Le passer au laminoir pour obtenir l’épaisseur voulue .

-        Découpage de la dimension voulue ou passage dans une filière si on veut obtenir des fils.

-        Façonnage et finition.

Poinçonnage auprès des services de la garantie.
 

 6) POTERIE

 

 La POTERIE la plus ancienne au MAROC est la poterie berbère brute fabriquée en milieu rural qui n’était rien d’autre que des objets d’argile à usage domestique .

   A coté de la poterie brute , s’est développé en milieu urbain la céramique héritée de l’Espagne musulmane , depuis leIIéme siècle.

                  Au 15éme siècle de nouvelles techniques de fabrication de la céramique ont été introduites avec l’arrivée des Andalous à FES.

    Au début du 20éme siècle , le développement de la poterie a connu un certain ralentissement du à l’apparition sur les marchés d’articles utilitaires métalliques .

    C’est à partir de 1920 que la poterie  d’art a pris un nouvel essor sous l’impulsion de maîtres artisans et par la création de la première école de céramique à SAFI .

    Nous pouvant distinguer deux grandes catégories de poterie :

          -   la poterie rurale se caractérise par sa sobriété et sa décoration      géométrique .Elle est soit crue( brute ) soit ornée d’un dessin linaire Les motifs qui la couvrent sont d’une grande pureté de conception .

Beaucoup de ses dessins sont identiques à ceux des tatouages féminins (zigzags , croisillons, losanges , carrés , damiers …)

 

-        la céramique est cuite dans des fours , intégralement vernissée ou seulement de l’intérieur , avec ou sans décor émaillée à l’extérieur . La poterie vernissée s’appelle *bdii*, la poterie non vernissée *fkhar*

       Cette céramique émaillée ou vernissée est destinée aussi bien à l’usage  domestique qu’à la décoration .

          A coté des poteries émaillées aux brillantes couleurs et aux riches ornements , il existe d’autres moins raffinées et d’un usage très courant , ce sont les poteries décorées au goudron ( Moulay Idris Zerhoun ).

 

Matières premières utilisées :                 

  - argiles diverses , émail…

 

·       Matériel et outillages :

-        fours en terre , fours métalliques , tours , tournettes …

              ·       Principaux produits fabriqués :

-        plats ( mtreds , baz , mokhfia , ghtar , tobsil )

-        soupière ( jobbana) , et bols ( zlafa , tarbouch).

-        Service à café

-        Vases

-        Cendriers

-        Tambourins ( taarija , agoual , dahdouh , derbouka )

-        Pots ( mhebqua )

-        Tajines

-        Marmites ( guedra , berma et tanjia ) et couscoussiers .

-        Grands plats ( guessa , qasria )

Urnes ( khabia ) et jarres ( guenboura , berrada ).
 

-        Gobelets ( ghoraf , kas fakhar )

-        Braseros ( majmar , ferma , nafekh )

-        Poele ( ferrah , meqla ).

Articles pour décoration .
 

Processus de fabrication – principales opérations :

     1) POTERIES RURALES

             - mélange argile – eau ( - cendres)

             - façonnage et lissage à la main et /ou au tour , tournette

             -séchage au soleil

             - cuisson au four

 

2)   POTERIES CITADINES

-        tamissages de l’argile et séchage au soleil

-        concassage en petits morceaux.

-        Dépôts dans une fosse remplie d’eau.

-        Egouttage de l’argile pendant quelques jours dans une chambre humide pour conservation .

-        Pétrissage et malaxage.

-        Façonnage au tour et lissage à la main .

-        Coupage de la pièce avec un fil.

-        Séchage partiel et dernier lissage.

-        Cuisson

n   Pour la céramique

-        application de l’émail blanc sur la pièce cuite.

-        Séchage

-        Décoration avec des émaux de couleur

-        cuisson .

 

                     7) LA TANNERIE

 

            Le travail de cuir , plus particulièrement la tannerie , est l’une des    activités les plus anciennes et les plus importantes de l’artisanat marocain . Le MAROC qui a toujours été un grand pays d’élevage a traité les cuirs depuis des temps immémoriaux , son habilité ayant fait appeler *MAROQUIN * une catégorie de ces peaux , et maroquinerie les articles fabriqués avec ces peaux .

        L’importance de cette branche d’activité se manifeste par ses relations avec les autres branches artisanales et certains secteurs modernes de l’industrie qu’elle alimente en cuir brut. Les besoins en cette matière première étant devenus de plus en plus importants, l’exportation des peaux et du cuir n’est plus permise et leur importation en admission temporaire de l’Europe ou  de certains pays Africains est de plus en plus courante .

        Dans la branche de la  tannerie , on distingue :

      -Le traitement des peaux de moutons auquel se consacre la plupart des Maàlems tanneurs et qui sont les plus utilisées par les Maàlems maroquiniers

      - Le traitement des gros cuirs ( origine animale autre que le mouton )

Sont pris en charge essentiellement par des unités de Tannerie industrielles pour les besoins des industries modernes de la chaussure et de la confection .

·       Matières premières utilisées et principaux produits fabriqués :

-        peaux de mouton

-        peaux de bœuf

-        peaux de chameaux

-        peaux de chèvre

 

·       Matériels et outillages :

-        couteau , lame en fer

-        foulons , coudreuses

-        écharnoirs , satineurs.

·       Processus de le fabrication – principales opérations :

1)   LE TANNAGE

-        reverdissage des peaux salées .

-        étirage et étendage

-        arrachage des poils et épilage

-        macération des peaux dans des bains de chaux éteinte puis de chaux active et de chaux vive.

-        Nettoyage des peaux de toutes traces de  poils

-        Lavage dans des bassins( MERKEL )

-        Bain de fiente de pigeon sauvage , bain de son .

-        Bain de tanin .

-        Rinçage à l’eau égouttage , essorage et étendage .

 

                    2)LE CORROYAGE

          - teinture

          - Etendage

          - assouplissage des peaux

          - lissage du coté chair de la peau avec un outil    ( SEDRIYA )

           - grainage du coté fleur de le peau

          - lissage avec un morceau de bois

          - polissage avec une lame de fer peu tranchante .

 

 

 

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